La photographie alternative...
...invite à ralentir, à renouer avec la matière et le temps.
Loin du numérique et de la rapidité, elle redonne à la lumière sa magie première.
Entre science et poésie, elle explore des procédés anciens
— cyanotype, photogramme, sténopé… —
où chaque image devient une empreinte unique, une trace du vivant.
C’est une expérience sensorielle et méditative, un art de la transformation :
la lumière devient matière, le geste devient révélation.



🌒 Les alchimies de la lumière : Ateliers de photographie alternative
Des procédés anciens pour une expérience nouvelle de la lumière.
Un cycle de six ateliers de novembre 2025 à avril 2026
✨ Explorer la lumière autrement
Quand la nature se retire et que les jours raccourcissent, la photographie devient un art du temps, de la matière et du silence.
Le cycle Les alchimies de la lumière propose une traversée de l’hiver à travers six procédés photographiques anciens ou alternatifs.
Chaque atelier est une expérience à la fois artistique et sensorielle : un dialogue entre la lumière, la matière et le regard.
Ces ateliers invitent à ralentir, expérimenter et retrouver la magie originelle de la photographie — celle qui naît de la patience, du hasard et de la transformation.
Les six ateliers
-
22 novembre 2025 – Photogramme : L’empreinte de la lumière
-
13 décembre 2025 – Cyanotype : La magie du bleu
-
24 janvier 2026 – Anthotype : L’image végétale
-
28 février 2026 – Solarisation : Ombre et révélation
-
14 mars 2026 – Transfert d’image : Renaissance de la lumière
-
25 avril 2026 – Sténopé : La chambre du regard
Informations pratiques
-
Horaires : 9h00 – 13h00
-
Lieu : Pesmes - PERSPECTIVE (site des Forges)
-
Public : adultes
-
Groupe : 6 à 8 participant·es
-
Tarif : 60€ l'atelier par personne
-
Matériel photographique et produits fournis
-
Collation partagée incluse
-
Atelier équipé d’un laboratoire photo
Une traversée poétique et artisanale
De l’ombre à la lumière, de la trace à la vision,
chaque atelier est une alchimie : une transformation du regard et de la matière.

1. Photogramme :
L’empreinte de la lumière
Le photogramme est l’une des formes les plus anciennes et les plus pures de la photographie.
L’image naît sans appareil photo :
il suffit de poser des objets ou des végétaux
sur un papier photosensible,
puis d’exposer le tout à la lumière.
Leur ombre s’imprime,
révélant une empreinte blanche sur fond sombre.
Une expérience simple et magique,
où la lumière dessine la présence des choses.
2. Cyanotype :
La magie du bleu
Inventé au XIXe siècle, le cyanotype utilise
des sels de fer sensibles à la lumière
pour créer des tirages d’un bleu profond,
le “bleu de Prusse”.
Les végétaux ou objets déposés sur le papier
laissent leur trace claire
après exposition et rinçage à l’eau.
Entre chimie douce et poésie naturelle,
c’est une écriture de lumière et d’eau.
3. Anthotype :
L’image végétale
L’anthotype est un procédé 100 % naturel :
on crée une émulsion colorée
à partir de jus de plantes, de fleurs ou de fruits.
L’image se forme lentement au soleil,
par décoloration de la matière organique.
Une photographie vivante et éphémère,
née du souffle du végétal et du temps.
4. Solarisation :
Ombre et révélation
La solarisation (ou effet Sabattier)
joue avec les inversions de lumière
pendant le développement d’un tirage argentique.
Une exposition soudaine à la lumière
transforme l’image en partie négative, en partie positive,
créant des contours lumineux et des effets oniriques.
Un procédé de transformation, entre hasard et maîtrise, où la lumière révèle ses mystères.
5. Transfert d’image – Renaissance de la lumière
Le transfert d’image consiste
à déplacer une photographie existante
sur un autre support — papier artisanal, bois, tissu…
Le résultat est souvent imparfait, texturé,
empreint de matière.
Une manière poétique de redonner vie à une image,
entre effacement et révélation.
6. Sténopé :
La chambre du regard
Le sténopé est une caméra primitive :
une simple boîte percée d’un minuscule trou
par lequel la lumière entre.
L’image se forme lentement sur un papier
ou un film placé à l’intérieur.
Une expérience de lenteur et d’émerveillement, où la photographie retrouve son essence,
regarder autrement, laisser le temps dessiner la lumière.